dimanche 28 février 2010

Les Césars du Cinéma

Sans surprise, le film de Jacques Audiard a raflé la plupart des récompenses, comme les Césars du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur espoir masculin, du meilleur second rôle masculin et celui du meilleur scénario.

Un prophète a raflé neuf sur les treize nominations qu'il avait reçu. De quoi rendre la soirée quelque peu monotone pour les autres nommés.



• Meilleur acteur. L'acteur Tahar Rahim réussit un doublé en recevant, en plus de son César du meilleur espoir, celui du meilleur acteur. Tahar Rahim est longuement acclamé par la salle. «Merci, je ne sais pas quoi dire, c'est incroyable. Etre nominé à côté de ses grand acteurs, c'est formidable.. ». L'acteur concourrait aux côtés d'Yvan Attal (Rapt), de François Cluzet (pour A l'origine et Le Dernier pour la route) et Vincent Lindon (Welcome).

Tahar Rahim a rendu hommage à son partenaire Niels Arestrup. «Un acteur mauvais devant Niels, il devrait arrêter de jouer». «Vive le cinéma français !», a-t-il conclu.


Meilleurs costumes. Catherine Leterrier pour Coco avant Chanel. La costumière est aussi en lice pour l'Oscar des meilleurs costumes.


• Meilleure actrice. Isabelle Adjani dans La Journée de la jupe. Déjà détentrice de quatre Césars de la meilleure actrice au cours de sa carrière (pour Possession, l'Eté meurtrier, Camille Claudel et La Reine Margot), Isabelle Adjani améliore son record en ajoutant une cinquième statuette à sa collection.


L'actrice, qui n'était pas revenue au cinéma depuis Bon Voyage en 2003 n'a pas retenu ses larmes. Elle a profité de son passage sur scène pour revenir sur la genèse du film : «Je voudrais vous parler de résistance. Ce film sur la banlieue a été compliqué à faire exister. On nous a dit de ne pas y aller, qu'on n'arriverait nulle part. Je n'appelle pas être arrivée nulle part que d'être devant vous et d'avoir été à la rencontre du public», a-t-elle expliqué. «Merci au public qui a cru en notre force de conviction. Ce film a été un accomplissement (...) et ce rôle, peut-être le plus modeste de ma carrière, personne n'en voulait», a confié l'héroïne .

«Il est important de concilier plusieurs cultures (...) Merci à Diam's dont je suis fan et à Zidane qui m'a inspiré le coup de boule », a conclu l'actrice.


« Je dédie ce César à me parents et mes enfants, ce que je n'ai jamais fait. Je remercie ma mère, où qu'elle se trouve ce soir».

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