dimanche 23 mai 2010

Festival de Cannes 2010

Le Festival de Cannes est devenu, au fil des années, le plus médiatisé au monde, et son influence n'a cessé de croître grâce aux médias et sponsors présents à cette occasion, notamment lors de la cérémonie d'ouverture et de la traditionnelle montée des marches : le célèbre tapis rouge et ses vingt-quatre « marches de la gloire ».

Chaque année, durant la seconde quinzaine de mai, la ville de Cannes est envahie par des cinéastes et prise d'assaut par des milliers de photographes. C'est au Palais des Festivals et des Congrès, situé sur le boulevard de la Croisette, que les principales projections ont lieu.

Le Festival de Cannes 2010, 63e édition du festival s'est déroulé du 12 mai au 23 mai 2010. Le président du jury est le réalisateur américain Tim Burton. 

- Palme d'or : "Oncle Boonmee, celui qui se souvient des vies antérieures" du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. La Palme d'or est attribuée pour la première fois à un film thaïlandais:






- Grand prix : "Des hommes et des dieux" du Français Xavier Beauvois

- Prix de la mise de scène : "Tournée" du Français Mathieu Amalric

- Prix du scénario : "Poetry" du Sud-coréen Lee Chang-dong.

- Prix du Jury : "Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse" du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun.

- Prix d'interprétation féminine : la Française Juliette Binoche pour "Copie conforme", de l'Iranien Abbas Kiarostami.


- Prix d'interprétation masculine ex-aequo : l'Espagnol Javier Bardem pour "Biutiful" du Mexicain Alejandro Gonzalez, et l'Italien Elio Germano pour "La Nostra Vita" de l'Italien Daniele Luchetti.

- Caméra d'or : "Année bissextile" ("Ano bisiesto") du Mexicain Michael Row.


Quatre films tricolores se sont affrontés cette année sur la Croisette:


Tournée, de Mathieu Amalric, colle aux pas d’un producteur de spectacles longtemps exilé aux États-Unis qui produit une troupe de « new burlesque ».

Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, retrace l’enlèvement des moines de Tibhirine (1996), attribué au G.I.A. (Groupe islamiste armé).

Hors-la-loi de Rachid Bouchareb commence là où Indigènes s’arrêtait pour s’intéresser à trois frères exilés en France dont deux luttent pour l’indépendance de l’Algérie.

La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier, d’après Madame de La Fayette, ressuscite une histoire d’amour contrariée pendant les guerres de religion.

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