Bonjour à tous! Cette semaine (vendredi 25/2) il y a les Césars! Pour cela je partage avec vous ce film!
Des hommes et des dieux est un film dramatique français réalisé par Xavier Beauvois, mettant en scène les trois dernières années de la vie de sept moines trappistes du monastère Notre-Dame de l'Atlas à Tibhirine, village de l'Ouest de l'Algérie, jusqu'à leur enlèvement, en 1996.
Ce film a été présenté en mai 2010, dans le cadre de la compétition officielle du Festival de Cannes 2010 et a reçu le Grand prix du jury.
Des hommes et des dieux a reçu un bon accueil de la part du public, restant quatre semaines en tête du box office en France et dépasse les trois millions d'entrées au bout de onze semaines d'exploitation. Il a également suscité, dans les médias, un regain d'attention pour l'histoire des moines de Tibhirine, les circonstances de leur assassinat, la Guerre civile algérienne des années 90, et le dialogue interreligieux.
Son titre est parfois mal compris. Or il est emprunté aux Ecritures (Ancien et Nouveau Testaments) qui lui servent de clé. Les religions monothéistes, que sont le christianisme et l’islam placés ici face à face, ne reconnaissent qu’un Dieu. Cependant « Vous êtes des Dieux » proclame le psaume 82 « …et pourtant vous mourrez comme des hommes » (Ps 82, 6).
Réaction des acteurs : «C'est plus profond que le simple succès. Xavier Beauvois a fait de nous des témoins et des passeurs», dit l'un des acteurs. Toute l'équipe du film a le sentiment d'avoir vécu une aventure qui marque la vie, et qui se prolonge dans les rencontres avec le public, diffusant un esprit de fraternité et de paix dont le cinéma n'est pas coutumier.
Prix des Césars auxquels le film a été indiqué : Meilleurs seconds rôles masculins, Meilleur décor, Meilleur Costume, Meilleure photo, Meilleur son, Meilleur montage, Meilleur Réalisateur, Meilleur Film et Meilleur Acteur.
Tout comme les moines cisterciens, le film n'aspire à aucun prosélytisme. Que l'on décèle ou non des dieux dans ce récit remarquablement écrit, on ne pourra s'empêcher d'être ému par les hommes dont les portraits s'ébauchent discrètement.
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